Que font les médicaments contre l’incontinence urinaire ?
Les médicaments peuvent jouer un rôle important dans le traitement de l’incontinence urinaire en s’attaquant à divers mécanismes du corps qui contribuent à l’incontinence. Voici quelques-uns des principaux modes d’action et types de médicaments :
Types de médicaments et leurs effets
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Anticholinergiques
- Effet : Ces médicaments détendent les muscles de la vessie et réduisent les contractions involontaires de la vessie.
- Exemples : Oxybutynine, Toltérodine, Solifénacine.
- Utilisation : Ils sont souvent utilisés en cas d'incontinence par impériosité (vessie hyperactive).
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Agonistes des récepteurs bêta-3 adrénergiques
- Effet : Ces médicaments aident à détendre les muscles de la vessie et à augmenter sa capacité.
- Exemples : Mirabegron.
- Utilisation : Également utilisé pour l’incontinence par impériosité et l’hyperactivité vésicale.
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Préparations à base d'œstrogènes
- Effet : Les œstrogènes topiques (par exemple, des crèmes ou des suppositoires vaginaux) peuvent renforcer les tissus de la vessie et de l’urètre et améliorer l’incontinence urinaire chez les femmes ménopausées.
- Exemples : crèmes vaginales, suppositoires ou anneaux.
- Utilisation : Souvent utilisé pour l’incontinence d’effort ou d’urgence chez les femmes ménopausées.
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Duloxétine
- Effet : Ce médicament augmente l’activité des nerfs qui contrôlent les muscles de l’urètre, améliorant ainsi la fonction du sphincter.
- Exemples : Duloxétine.
- Utilisation : Principalement pour l'incontinence d'effort.
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Desmopressine
- Effet : Réduit la production d’urine dans les reins.
- Exemples : Desmopressine.
- Utilisation : Pour la polyurie nocturne (production excessive d'urine la nuit).
Effets secondaires et considérations
- Anticholinergiques : sécheresse buccale, constipation, vision trouble, étourdissements et troubles cognitifs, en particulier chez les personnes âgées.
- Agonistes des récepteurs bêta-3 adrénergiques : augmentation de la pression artérielle, maux de tête et troubles gastro-intestinaux.
- Œstrogènes : Risque de cancer du sein, d’accident vasculaire cérébral et de thrombose, notamment en cas d’utilisation systémique (non topique).
- Duloxétine : nausées, bouche sèche, somnolence et modifications de la pression artérielle.
- Desmopressine : Risque d'hyponatrémie (faible taux de sodium dans le sang).
Importance du suivi médical
Le choix du médicament approprié dépend du type d’incontinence, des symptômes individuels et de l’état de santé général du patient. Un examen médical approfondi et une consultation avec un spécialiste sont essentiels pour obtenir les meilleurs résultats et minimiser les effets secondaires.
En résumé, les médicaments contre l’incontinence urinaire peuvent améliorer considérablement la qualité de vie en soulageant les symptômes et en donnant aux patients un meilleur contrôle sur leur vessie. Cependant, le traitement doit être adapté individuellement et surveillé régulièrement.
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